Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de sireine
  • : Passionnée de littérature, mon blog est un lieu d'échanges, venez partager mes lectures et coups de coeur, et débattre des livres que vous avez lus. Alors on se donne un rendez-vous?
  • Contact

Profil

  • sireine
  • passionnée des littératures françaises et francophones
  • passionnée des littératures françaises et francophones

Texte Libre

Recherche

Archives

12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 21:30
La litterature-populaire.jpglittérature populaire regroupe, outre la tradition orale des contes et des proverbes,...etc destinée aux classes populaires, citadines ou rurales.

 


Notons que cette littérature manquait de noblesse et de classe, mais elle est privilégiée par ce mélange des genres qu'elle assure.


A la fin du XVIIe siècle, s'ajoutent la littérature du colportage, les livrets de la Bibliothèque bleue avec un contenu en rapport avec le religieux, c'est-à-dire la vie des Saints, en plus des contes oraux transcrits, des recettes de cuisine, des remèdes , del'astrologie et des faits divers.



Alors, les critiques se voient dans l'ambiguité, quel statut donner à cette littérature?

 

à quel genre appartient-elle? quelle est sa place dans les Bibliothèques?

 

Cette littérature a joué un role important en France où elle contribua à une unification linguistique dans des régions qui ne parlaient que des parler (patois).

 

Au XIX ème siècle, on assiste à la naissance de la"Presse Populaire" avec Emile Gérard qui va mettre fin à la littérature du colportage, avec la publication des récits et romans-Feuilletons, qui, mettrait en lumière deux situations nouvelles:



* Le salaire de l'auteur.



* Le prolongement de l'histoire suivant la demande du public.



A la fin du feuilleton, l'ensemble de l'oeuvre est réédité en ouvrage, nous citerons l'exemple des auteurs tels que: Alexandre Dumas et Eugène Sue...



On assite ensuite à la création des séries: bandes de fiction sous forme de fascicules tels que Phantomas, Marcel Dupin...



Ces personnages populaires vont etre généralisés à travaers le cinéma; jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, cette littérature s'est enrichie de feuilletons, des séries, puis des adaptations du cinéma.





Plutard, on assistera à la naissance du livre de poche aux U.S.A, puis en Europe, ou ce qu'on appellera ensuite la littérature de gare.



La littérature populaire évolua à travers le temps, on parlera des B.D de Pif, Tintin...dans les journaux, puis des Comic's Book, des photo-roman (les années 50) jusqu'à arriver à la mode actuelle des Mangas japonais.

 

Cette littérature "populaire" se caractérise éternellement par son large lectorat. La forme la plus demandée de cette littérature est celle industielle, c'est-à-dire les B.D et les Mangas japonais.
Partager cet article
Repost0
9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 23:05

Il existe deux grandes écoles comparatistes:

1/ L'école française: qui se base sur l'érudition, elle étudie en profondeur les sources historiques, s'intéresse aux agents de transmission tels que les influences, les imitations, les traductions, les emprunts, les ressourcements et les inspirations.
Mais cette conception française n'est qu'une accumulation d'études qui ne peut pas envisager la genèse de l'oeuvre d'art, car elle se contente des échos des chefs-d'oeuvres et se limite à la pré-histoire et la propagande des formes et des thèmes.

2/ L’école américaine: qui s’intéresse à la littérature générale « étude des mouvements et modes littéraires qui transcendent les limites nationales.
Elle se consacre à l’interprétation concrète du texte, s’intéresse aux formes et mouvements esthétiques et les traitements des thèmes, met l’accent sur la méthodologie et la théorie, et élabore des rapprochements des thèmes dans la littérature et d’autres formes artistiques.

Pour ce faire, le comparatiste a besoin de quelques outils prépondérants :

a- L’influence : qui peut être * directe
* indirecte
* par opposition

b- Les lois :
1/ La loi de l’émergence : rechercher une possibilité d’influence de reprise de vocables ou d’expression…etc.
2/ La loi de flexibilité : chercher à cacher l’influence (les emprunts).
3/ La loi d’irradiation : dissimuler complètement l’influence.

c- Les approches :
* Limiter le cadre historique
* Interpréter le fait
* Expliquer le fait
* Etude biographique
* Comment se fait l’influence ? (Dossier de témoignage)
* Comparer en fonction d’un point précis : - thème
- titre
- genre
- mode d’écriture

Il existe une lecture comparatiste à partir d’un seul texte, en s’appuyant sur le principe d’intertextualité, une approche née pendant les années 60, avec le contexte épistémologique du Structuralisme.

Partager cet article
Repost0
6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 20:26
«La littérature comparée n’est pas un parallèle ou une comparaison, c’est une science basée sur un acte de recherche scientifique, une démarche intellectuelle […] c’est une méthode dynamique.» affirment Chevrel et Guyard.
La littérature comparée est un champ d’étude et de recherche en perpétuelle évolution, Guyard affirme : «La littérature comparée n’est pas comparaison littéraire.» car il ne s’agit pas de transposer simplement, sur le plan des littérature étrangère des parallèles des anciennes rhétoriques ; c’est un art méthodique : «Par la recherche des liens d’analogie, de parenté et d’influence, de rapprocher la littérature d’autres domaines d’expression ou des faits et des textes littéraires entre eux.» avancent Pichois et Rousseau.
Elle examine la présence d’une œuvre, d’un auteur, d’une littérature voire d’un pays dans une autre littérature nationale ; elle étudie des auteurs de langues différentes, mais liés par des influences et des affinités typologiques, elle englobe la critique littéraire et la théorie et parfois la littérature orale ou folklorique ainsi que les relations interdisciplinaires.

Ses champs d’intervention sont aussi multiples que variés, à titre d’exemple, nous citerons :
· Les modes, genres, mouvements et formes littéraires.
· Les influences
· Les grands courants de pensée.
· Les styles et les écoles littéraires.
· Les genres, les formes et les modes littéraires.
· Les sujets et les thèmes.


Elle est une discipline qui a subi l’influence d’anciens courants méthodologiques comme le positivisme et la philologie du XIXe siècle, mais surtout du structuralisme et la théorie de la communication (sémiologie), elle consiste en l’étude enternationale ou multilingue de l’histoire de la littérature, elle étudie :

· La traduction.
· La thématologie.
· La théorie esthétique.
· L’intertextualité.
· Les relations spirituelles et culturelles entre les littératures.
Partager cet article
Repost0
3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 14:45
"Les contes à l’école", un ouvrage de Serge Martin, qui, a pour but, d'appréhender le conte dans sa dimension orale et culturelle, et de réfléchir sur la mise en place d'une pratique du conte au service de l'enseignement du langage oral. Il est écrit en 147 pages, publié aux éditions Bertrand – Lacoste à Paris en 1997.
Cet ouvrage n'est pas un ensemble d'articles, mais un ouvrage théorique sur l’exploitation didactique du conte en classe. Il s’organise en douze chapitres répartis en trois parties :

Partie I
Après une introduction, un petit historique critique de l’enseignement du conte à l’école, l’auteur commence à parler de l’histoire du conte, de ses structures et de ses conditions de narration et un commentaire rapide des textes officiels concernant la transmission des contes. L’auteur interrogera les théories de référence et tentera de construire une théorie de la spécificité l'historicité des contes.
Au cours des quatre premiers chapitres, Serge Martin bouscule des représentations tenaces.
Il refuse toute simplification, toute schématisation, par l'affirmation permanente de l'écriture et de la lecture comme des aventures dans les grilles des étapes, et des modèles à repérer et à reproduire.
Il insiste à faire du conte une lecture non proprétendique à d'autres lectures à venir plus complexe, mais bien une lecture savante toute de suite.

Partie II
Il présente aux enseignants des écoles quelques propositions didactiques à suivre :
• Une lecture comparative des contes,
• une réflexion sur les usages culturels des contes,
• une analyse des personnages,
• une lecture parodie
• un secours aux images pour une meilleure lecture.

Partie III
Il propose, d’abord, quelques contes : Le chat botté", des frères Grimm accompagnés par les images de Maurice Sendak et une lecture de "La petite fille aux allumettes".
Ensuite, il évoque "Eva" ou "Le pays des fleurs", il lui donne place aux visions de la ville de Joos, il la compare ensuite à "YELLA RITTLANDER", la petite fille dans "Alice dans les villes"
Enfin, il présente le départ d'"Eva", la petite vendeuse nocturne de fleurs "Les fleurs du mal".


De tradition orale, le conte suit l'évolution de l'humanité et sert de références à la fois culturelles, sociologiques et religieuses
Il appartient à une mémoire collective, avec laquelle certains prennent plus ou moins de liberté, transmis par un conteur, un passeur de textes, qui imprime au texte sa marque propre, à un public, qui même silence une part active dans ce qui est conté.
Intégrer conte à l'école c’est de développer les compétences langagières, l'enseignant en situation du contage sera attentif à l'espace, la distance, la posture, les gestes, les regards et la voix. L'lève de sa part travaille sur la prise de conscience du savoir être dans la communication et développe des compétences langagières.
Partager cet article
Repost0
3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 14:38

L’exploitation usuelle du conte à l'école privilégie la lecture et la production d'écrits.
La transmission orale est l’une des caractéristiques du conte. Le conteur, quant à lui, est le passeur de textes qui y imprime sa propre marque. Et l'écrit de sa part facilite la compréhension et permet de dissocier deux actes "lire et comprendre" d'une part et "écouter et comprendre" de l'autre.

Serge Martin propose quelques perspectives didactiques pour la transmission du conte à l’école, à savoir :

* La lecture à haute voix :
La lecture magistrale a un rôle important dans la transmission des contes, par l'enseignant et les élèves. Il faut cependant que, le premier sorte complètement de l'ordinaire et le second soit dans une écoute maximale.
L'environnement lui aussi participe à la lecture, le lieu doit être organisé avec des conditions adéquates.

* Les conditions de la lecture :
La phase d'écoute permet de représenter l'histoire sous forme d'images mentales; cette phase demande de mettre l'élève dans des conditions d'écoute qui sont le lieu et l'enseignant :

1. Le lieu : Doit être adapté, disponible et calme.
2. L'enseignant : Il doit parler clairement de façon intelligible. Sa lecture doit être préparée et accompagnée de gestes identifiant les personnages, montrant leurs rôles et les relations qu’ils entretiennent, et en citant les évènements et les valeurs. Il doit être au centre de la démarche.

* Les modes de la lecture :
Pour que l'élève s'intéresse au conte, on doit le faire sortir de l'ordinaire, l'encourager et développer en lui le désir de lire en lui variant la lecture. A ce niveau trois modes de lecture :
1. Une lecture à voix haute en petit groupe, avec l'enseignant.
2. La lecture en petit groupe autour d'un livre choisi par l'élève et puis une lecture individuelle en atelier.
3. Une lecture libre qui permet à chaque élève de chercher le livre qui lui plait.

* Etude comparative entre deux contes :
La comparaison entre deux contes amène l'élève à distinguer et comprendre le récit. Lui raconter une histoire qui ressemble à une autre histoire qu'il a déjà rencontré, ou lui proposer une deuxième version d'une même histoire qu'il a déjà lu, on comparant les deux histoires, l'élève à l'aide de son enseignant, va distinguer les ressemblances et les différences et les classer.

Ce travail amène l'élève à apprendre à raconter un conte, il provoque l'imagination de l'élève et fait naître en lui des images mentales, de senteurs, des couleurs, et des ambiances. Sa mémoire devient remplie des images riches.

Partager cet article
Repost0
3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 14:33

9782253144458FSLes plus beaux passages de La Révolution des fourmis. 

Un roman de Bernard Werber. Paru en livre de poche chez Albin Michel en 1996. Il comporte 670 pages divisées en quatre jeux comme suit :

- Premier jeu : Cœur pp 11- 183
- Deuxième jeu : Pique pp 187- 357
- Troisième jeu : Carreau pp 361- 552
- Quatrième jeu : Trèfle pp 555- 670.

Une œuvre originale, appartenant à un nouveau style de littérature à cheval entre la saga d’aventures, le roman fantastique et le conte philosophique. Elle nous révèle à l’aide de son personnage principal la jeune Julie, les secrets du monde scientifique.
En prenant l’exemple des fourmis pour expliquer la nature humaine.

1 + 1 = 3
Cette équation, on la retrouve souvent dans les rites anciens. Elle signifie que deux talents réunis sont plus efficaces que leur simple addition. P22

Les choses sont soit relatives, soit absolues. Elles ne peuvent être à la fois les deux. Il y a là une antinomie. P23

Il suffit que quelqu’un veuille vraiment quelque chose pour que cela se produise. Très peu de cause peut avoir beaucoup d’effet. On raconte que le battement d’une aile de papillon à Honolulu suffit à causer un typhon en Californie. (Edmond Wells) P23

Différence de perception : On perçoit du monde que ce qu’on est préparé à percevoir. Pour une expérience de physiologie, des chats ont été enfermés dés leur naissance, dans une petite pièce tapissée de motifs verticaux. Passé l’age seuil de formation du cerveau, ces chats ont été retirés de ces pièces et placés dans des boites tapissées de lignes horizontales. Ces lignes indiquaient l’emplacement de caches de nourriture ou de trappes de sotie, mais aucun des chats éduqués dans les pièces aux motifs verticaux ne parvint à se nourrir ou à sortir. Leur éducation avait limité leur perception aux évènements verticaux.
Nous aussi, nous fonctionnons avec ces mêmes limitations de la perception. Nous ne savons plus appréhender certains événements car nous avons été parfaitement conditionnés à percevoir les choses uniquement d’une certaine manière. (Edmond Wells) P35

Méfiez-vous de tout parti politique, secte, corporation ou religion. Vous n’avez pas à attendre des autres qu’ils vous indiquent ce que vous devez penser. Apprenez à penser par vous-même et sans influence. P38

Petit traité sur les cinq sens intérieurs et les cinq sens extérieurs. Il y a cinq sens physiques et cinq sens psychiques. Les cinq sens physique sont la vue, l’odorat, le toucher, le goût, l’ouie. Les cinq sens psychiques sont l’émotion, l’imagination, l’intuition, la conscience universelle, l’inspiration. Si on ne vit qu’avec ses cinq sens physiques, c’est comme si on n’utilisait que les cinq doigts de sa main gauche. P39

Partager cet article
Repost0
3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 14:21

            Jean-Marie Carré qui, dans sa préface à La littérature comparée(QSJ ? no 499, 1951) de Marius François Guyard, affirmait : La littérature comparée n’est une comparaison littéraire. Mais si l’on récuse la comparaison, que faut-il évoquer pour définir la discipline ? Jean-Marie Carré mettait en avant « l’étude des relations spirituelle internationales », les « rapports de fait » et j’ai pour ma part proposé une définition : Au départ, la littérature comparée procède d’une prise de conscience, donc d’une problématique, de la dimension étrangère dans un texte, chez un écrivain, dans une culture. Comparer mais dans le sens d’un rapprochement. Ensuite, il a fallu faire la démarche inverse : procéder à une distinction, à une remise en évidence de différences, contentio étant employé en rhétorique dans le sens d’antithèse (Quintilien, IX, 3, 81). 

 

          De fait, il s’agit de faire entrer des textes en dialogue, c’est-à-dire en coïncidence, en une sorte d’assemblage ; puis distinguer, séparer. Mises en parallèles et comparaisons aboutissant à la première littérature comparée illustrée par Villemain à la Sorbonne en 1828-1829 avec son « Tableau comparé » grâce auquel on pouvait voir « ce que l’esprit français avait reçu des littératures étrangères et ce qu’il leur rendit » à la série de comparaisons qui va se développer, d’un texte à l’autre, d’un ensemble ou d’une série à d’autres, et qui fournit la base de la synthèse, des axes, des lignes directrices qui non seulement permettent de passer d’un texte à un autre, mais de les lire comme un nouvel ensemble. Cette synthèse sera d’autant plus riche, variée qu’il y aura eu une réflexion non seulement sur les textes regroupés, mais de façon abstraite, théorique, sur des questions plus générales soulevées par le sujet retenu et qui ressortissent à la thématique, au mythe, à l’image, au genre, à la poétique, etc.

 

          Le premier Cours de Littérature comparée de MM. Noël et De Laplace qui, dés 1816, offre déjà les deux défauts rédhibitoires de la discipline qui n’était pas même réellement née : la juxtaposition (en une suite de volumes consacrés aux littératures étrangères sous forme de leçons littéraires et morales) à laquelle il faut ajouter la comparaison spontanée, ingénue qui est suggérée mais non développée. C’est une démarche qui pourrait être envisagée comme une attention portée aux échanges, aux oppositions, aux dérivations, aux imitations, aux adaptations, en gros aux correspondances (homologie de contenu) ou homomorphies (correspondances formelles ou structurelles). Quant à la fameuse « influence » chère à l’ancienne littérature comparée, elle suppose bien des correspondances chronologiques (ou équivalences), des correspondances homologiques (transfert de thèmes, de motifs) et/ou des correspondances homomorphiques (transfert de genres formels, de procédés stylistiques).

 

                 Je souhaiterai accorder une place particulière au modèle proposé parPierre Brunel dans le Précis de littérature comparée (PUF, 1989). Il y présente en ouverture les trois « lois » qui peuvent définir une méthode ou une lecture comparatiste : la loi d’émergence, la loi de flexibilité (le texte « tissu nouveau de citations révolues »), enfin la loi d’irradiation.


                                         Mme L, Medjahed, Cours et TD de Littérature Comparée,                                                              4ème année licence français, 15 Mai 2008.

Partager cet article
Repost0
3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 14:02

 Cette approche évite de prendre en compte la biographie de l’auteur (Ce qui était le cas avec Sainte-Beuve au XIXe siècle). Analyser une œuvre en elle-même, ou ce que l’on avait appelé l’analyse immanente, ne permet pas de comprendre le contexte dans lequel se situe le texte. Faut-il signaler que l’approche de la sociologie de la littérature n’exclue ni l’une ni l’autre.


     Lucien Goldmann, dans son structuralisme génétique, permet d’inscrire l’œuvre dans un bain social et culturel. La littérature est donc un fait, un discours écrit et institutionnalisé               a-postériori. C’est ainsi que dans son œuvre Le Dieu caché, Goldmann présente la vision du monde qu’avait le groupe social des (Jansénistes) dont Racine fait partie. Et dont il retraduit dans ses pièces. Goldmann a aussi étudié la vision du monde à partir de Robbe-Grillet.


     Dans Introduction à la sociologie du roman, Goldmann s’est largement inspiré des œuvres de Georg Lukács à savoir La Théorie du roman et Le Roman historique. À partir de ces thèses, Goldmann analyse quelques romanciers du Nouveau Roman pour arriver au roman du XIXe siècle et son héros emblématique. Ce qui correspondait à l’émergence une classe sociale en crise, tel est l’exemple de La Bourgeoisie au XIXe siècle (Le père Goriot, Julien Sorel…).


     Il existe trois types des héros problématiques :

 Un héros avec des valeurs authentiques dans une société avec des valeurs non-authentiques. Il essaye de la changer alors qu’en réalité c’est la société qui le change.

 Un héros avec des valeurs authentiques dans une société avec des valeurs non-authentiques. Il la confronte et se retrouve à chaque fois dans le même cercle, il tourne en rond.

       *  Un héros naïf avec des valeurs authentiques et ne sait pas que la société est non-authentique.


 

     Pour conclure, une œuvre littéraire dans la société réelle nous éclaire sur la réalité que nous sommes confrontés à des compromis. Ce qui est bien détaillé dans les grands romans réalistes. 

Partager cet article
Repost0
1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 22:14

 

   I/ Approche globale du texte :

 

1- Lire intégralement le texte : signaler éventuellement en marge du texte, par un point ? tout

 

passage mal compris...(sans trop s'y attarder avant de lire tout le texte)


2- Se poser les questions essentielles : * de quoi le texte parle-t-il?

                                                          * quels sont les thèmes principaux?

                                                          * comment l'auteur en parle -t-il? (le ton du texte, exposition des faits, défense d'un point de vue personnel...)

                                                           * quelle est l'intention générale de l'auteur?

 

   II/ L'analyse du déroulement du texte

 

1- Tracer des barres entre les unités de sens (entre les concepts qui correspondent au

 

développement d'une idée directrice et les arguments ou les exemples...)


2- Entourer les mots de liaisons et les connecteurs logiques


3- Ajouter des connecteurs implicites dans la marges (ceux que l'on a compris mais que l'auteur ne formule pas)


4- S'assurer que l'on comprend parfaitement toutes les parties du texte.

 

   III/ La mise en évidence de l'essentiel

 

1- Souligner les expressions-clés qui mettent en évidence chaque argument


2- Mettre entre parenthèse les exemples, images, digressions... mais concerver les exemples ayant une valeur de démonstration


3- Schématiser le plan du texte


4- Rédiger le développement avec vos propres mots puis ajouter les connecteurs logiques


5- Vérifier la reformulation : * Le respect du sens

                                           * Le style est-il vraiment personnel

                                           * Le système d'énonciation est-il le meme?


     IV/ Rédiger le résumé


     V/ Compter les mots (le nombre de mots proposé doit etre imérativement et

 

obligatoirement respecté)


    VI/ Relire le résumé.



Partager cet article
Repost0
1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 21:01

livre ouvert    La lecture est une exprience personnelle. Deux personnes peuvent lire le meme roman ou

n'importe quelle oeuvre littéraire ou artistique. Mais chacun d'eux aura sa propre expérience, sa

propre analyse voire une interprétation différente des faits relatés. La meme personne pourrait

certainement avoir une sensibilité distincte lors d'une deuxième lecture d'une meme oeuvre. 

 Le lecteur n'est plus passif. Il contribue lui aussi à la réécriture de cette oeuvre.

   L'acte de lire se base sur une multitude de critères. Il est lié à de nombreux facteurs qui, font

que la lecture devienne une expérience fascinante. Nous lecteurs d'une meme oeuvre,  Nous

entretenons des rapports différents et complexes avec l'oeuvre en question : 

 

* Ce que nous avions aimé ou non aimé (passages, thèmes traités, représentations sociales...)

* Nous percevons différemment les types des relations humaines traitées

* Nous pouvons manifester un rejet ou un plaisir de lire (la coopération interprétative)

* C'est notre culture personnelle qui entre en jeu aussi (la démarche interprétative)

* Notre sensibilité à la poétique ou le fonctionnement esthétique du texte

* Notre investissement psycho-affectif est différent

* Les enjeux culturels et identitaires et l'effet de l'identification que nous propose le texte

* L'idéologie.

 

       Nous tissons des liens avec les mots et les termes que nous lisons. Nous relions ces images

qui défilent au fil des lectures pour en construire du sens. Enfin, c'est le rapport négocié entre ce

que nous attendions de ce texte (l'horizon d'attente) et le résultat de tout ces facteurs qui sont

intervenus lors de la lecture, qui construit cette belle expérience de lire.

Partager cet article
Repost0